"New York, fin des années 80, Bobby est le patron d'une boîte de nuit appartenant aux russes. Avec l'explosion du traffic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit. Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie Amada sait que son frère et son père sont des membres éminents de la police new-yorkaise. Mais bientôt, Bobby devra choisir son camp..." Voici ce qui est inscrit au dos de la pochette du film de James Gray We own the night (en photo ci-dessous).
L'acteur Joaquin Phoenix et le réalisateur James Gray.
Mais alors pourquoi je vous parle de ce film? Tout simplement parce que je viens de le voir (à l'instant) et je voulais faire part de mon enthousiasme à son sujet. Je trouve ce film de gangsters russes tout à fait entrainant et différent des autres que j'ai pu visionner. En effet James Gray nous y enseigne quelques principes chers à son coeur tel que les valeurs de la famille (du style, tu le touches je te bute devant toute ta famille) mais également le respect et la droiture.
Grâce à des acteurs qui explosent tous l'écran, le film réussit à s'imposer comme un petit bijou à mes yeux.
Joaquin Phoenix alias Bobby Green/Grusinsky.
Mark Wahlberg alias Joseph Grusinsky.
Eva Mendes alias Amada Juarez.
Robert Duvall alias Burt Grusinsky.
"Avec La nuit nous appartient, le réalisateur américain, James Gray, revient sur le devant de la scène avec un polar éblouissant rempli de scènes d'anthologie. Entouré d'acteurs remarquables, Joaquin Phoenix (Gladiator), Mark Wahlberg (Les infiltrés), Eva Mendes (Ghost rider) et Robert Duvall (Le parrain), il signe un chef d'oeuvre esthétique, intense et palpitant, qui achève la Trilogie qu'il avait entamée 13 ans plus tôt avec Little Odessa puis The Yards." Que d'éloges donc au dos de cette pochette, comme d'habitude sur toutes les pochettes de films, mais ceux-ci semblent justifiés et justifiables, selon moi.
L'histoire du film est bateau et vieille comme le monde (la mafia et le traffic des russes aux Etats-Unis) mais l'inrtigue est développée d'une manière unique et rend le tout très interressant; sans parler que Joaquin Phoenix (un acteur que j'affectionne particulièrement) ferait pleurer n'importe qui dans ce film.
Ainsi pour clore cet article je vous dirai simplement et tout en finesse : Allez voir ce film Immédiatement!
Un film de Michael Haneke, avec Naomie Watts, Tim Roth et Michael Pitt. C'est le remake américain du film autrichien de 1997 Funny Games du même réalisateur.
Synopsis du film : Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'occupent sur leur petit bateau récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme trés poli, un des invités de ses voisins, venu, à la demande d'Eva, lui emprunter quelques oeufs. Ann les lui donne quand soudain le jeune homme les casse à plusieurs reprise. Ann commence alors à se demander si il le fait exprès et comment il est entré dans leur propriété. Les choses prennent alors un tour étrange lorsqu'un second jeune homme apparement aimable fait son apparition, et il s'en suit une explosion de violence.
Le premier plan est une plongée zénithale ce qui est la vision de dieu, ce plan se déroule sur une musique classique et nous voyons une voiture (-> centre de l’action?) Avec un travelling latéral suivant cette voiture sur une autoroute qui est alors un mouvement d’accompagnement.
C’est une composition horizontale de l'image ce qui singnifit la paix à l’extérieur, semble rassurant (la route, la voiture, le centre de la route en forme de flèche) il y a juste l’ombre des arbres et des voitures qui sont à la verticale, la menace peut donc exister.
Ensuite on entend la voix off d’une femme et d’un homme, nous supposons que ce sont les gens à l’intérieur de la voiture.
Puis on se rapproche de la voiture et il y a la présence d’un bateau à l’arrière, sur une remorque (peut être va-t-il participer à l’action).
L'une des voix arrête la musique en disant : « my turn »; puis un gros plan sur des cd + une main de femme, avec une bague à l’annuaire (mariée?) remet un cd en place et en prend un autre (d'où le rapport avec la musique du début). Et un gros plan sur l’autoradio avec toujours la main de la femme qui y insère un disque (+ voix off d’un petit garçon), la musique classique revient alors.
Il y a de nouveau un plan en plongée zénithale sur la voiture qui roule mais les ombres ne sont même plus distinguées.
On suit cette voiture à travers une sorte de forêt où on ne voit presque plus la voiture qui est alors à moitié cachée.
Ensuite, plan en légère plongée avec une rivière à coté et on suit toujours la voiture dans un travelling latéral, c'est toujours une composition horizontale (route, eau…) mais avec des lignes verticales qui perturbent l'ensemble, ce sont les arbres.
Plan sans plongée cette fois, on suit toujours la voiture avec les voix off. Il y a encore plus de verticales: de plus en plus inquiétant car ça casse l'harmonie, de plus en plus d’arbres.
Il y a de nouveau un plan sur l’autoradio, mais avec aussi les mains d’un homme (et toujours la femme).
A ce moment là il y a un raccord à 180 pour découvrir à qui appartiennent les voix et les mains, et nous voyons une petite famille en un plan moyen plan moyen à l’intérieur de la voiture: le père et au volant, la mère passagère et l’enfant entre ses parents à l’arrière.
-> ils rient ensemble, s’amusent, jouent à un jeu où apparemment ils doivent reconnaitre de la musique classique; peut être y a t'il un lien avec le titre Funny Games.
Et d’un seul coup le titre du film apparait en rouge au milieu de l'écran sur une musique totalement différente, agressive -> antinomie du titre « jeux drôles » et de la façon dont il est annoncé.
Le noms des acteurs sont également en rouge, il y a alors un contrepoint visuel car musique nous agresse les oreilles alors que la famille rie et nous véhicule un sentiment de bonheur.
Puis un plan d’ensemble avec travelling latéral encore plus proche de la voiture: on commence à rentrer progressivement dans l'histoire, et on se rapproche aussi de la famille.
Plan après vision de la famille entière: grosses verticales + les barrières ce qui signifit qu'ils sont déjà enfermés, cloisonnés. De ce fait nous entrons bien dans l'histoire du film.
Un gros plan une nouvelle fois sur l’autoradio et la main de la femme qui éjecte alors le cd de musique et en met un autre. Ensuite, nous pouvons voir un plan de chaque personnage dans la voiture, ce qui nous inserre encore un peu plus dans l'histoire: plan serré sur le père (Tim Roth), plan serré sur la mère (Noamie Watts), plan serré sur le garçon.
Après le portrait de tout les membres de la famille, on ne distingue presque plus la voiture, il n'y a plus du tout d’horizontal.
Par la suite la voiture se stoppe en face (ou plutôt latéralement) à une grille Þ coup de klaxon, la musique s’arrête de suite.
Ils s’arrêtent donc en face d’une immense grille : pas ou peu d’horizontal, les buissons derrière la voiture et la voiture elle-même MAIS la grille qui encadre entièrement le plan d’ensemble et veut dire que la famille est vraiment enfermée à présent, le film peut dorénavant commencer.
Avec cette introduction nous pouvons donc ressentir cette menace qui règne dans les plans, bien que la petite famille présente dans la voiture soit paisible et semble aimable, nous savons dès le départ que quelque chose va se passer grâce à la composition de l'image (pour ceux qui l'ont déjà vu vous pouvez ainsi redécouvrir cette introduction et pour ceux ne l'ayant pas encore visionnés, j'espère que cet aperçu vous a donné envi de voir le film).
ATENTION
Une bonne analyse de scène doit avoir un plan soit chronolique ou autre et doit également comprendre une introduction et une conclusion, l'analyse faite ici n'est alors qu'une analyse partielle.
Je vous ai délaissé pendant une semaine et j'en suis désolé mais pour me rattraper je vous présente le deuxième film incontournable de la lur-thèque : Pulp Fiction de Quentin Tarantino, avec John Travolta, Uma Thurman et Samuel L. Jackson entre autre (1994).
Pour ceux qui connaissent l'oeuvre de Tarantino, c'est un film un concentré de pop-culture mais d'abord, reconstituons l'histoire.
En réalité trois histoires principales se chevauchent (dans l'ordre du film): - Pumpkin (Tim Roth) et Yolanda (Amanda Plummer) décident de braquer la cafétéria où ils se trouvent.
- Marsellus Wallace (Ving Rhames) ordonne à Vincent Vega ( John Travolta) de tenir compagnie à sa femme Mia Wallace (Uma Thurman) en l'accompagnant au restaurant.
- Butch Coolidge (Bruce Willis), boxeur, est engagé par Wallace pour se coucher lors d'un match mais celui ci ne le fait pas et ainsi Vincent Vega et Jules (Samuel L. Jackson), tueurs à gage travaillant pour Marsellus sont engagé pour le dessouder.
Voici en gros l'histoire de Pulp Fiction. Mais le film ne s'arrête pas là car entre ces trois histoires il y a d'autres petites histoires annexes: le miracle de Jules; Wolfe (Harvey Keitel) le réparateur de dégâts humains; overdose de Mia Wallace; l'achat de coke chez Lance (Eric Stoltz); la montre de Butch; Zed et son chopper... et sans oublier la mallette que Jules et Vincent trimballent.
De gauche à droite: Bruce Willis, Quentin Tarantino, Uma Thurman, Samuel L. Jackson et John Travolta.
Vincent Vega (John Travolta) et Jules (Samuel L. Jackson).
Ce qui est le plus interressant dans ce film c'est le scénario. Ecrit par Tarantino lui-même et Roger Avary, le scénario est brillant car les histoires sont très nombreuses mais elles se mêlent à la perfection puisque le spectateur ne se perd pas dans la chronologie de l'Histoire avec un grand H. De plus le film est présenté sous forme de chapitre, tel un livre, alors il est plus facile au spectateur de séparer chaque épisode et après de les mettre en relation.
Par ailleurs les dialogues sont eux aussi très bien utilisés et reflètent la pop-culture. En effet Tarantino aime bien faire de long dialogue, mais qui restent interressant à voir et à écouter car ils sont bourrer d'humour à la Tarantino. Par exemple le premier dialogue entre Jules (L. Jackson) et Vincent (Travolta) est comique, ils parlent des choses habituelles telle les fast food à l'étranger notamment. Ca crée également un contraste avec les autres "habituels" films de tueurs car ici ils parlent normalement alors qu'ils sont sur le point de tuer et il en resulte ainsi des phrases cultes.
Tarantino adore également beaucoup la musique et la choisit sur chaque film. Il aime les vieux titres ou alors les musiques rappelant aussi les westerns spaghettis telles que You'll be a woman soon de Urge Overkill ou encore Miserlou de Dick Dale and his Del Tones (que nous entendons au générique de début et fut par la suite reprise par les Black eyed peas)
Ainsi le film Pulp Fiction est violent mais le burlesque permet au spectateur de supporter, et la drôlerie permet à notamment John Travolta de renaître de ses cendres et relance sa carrière. Petite anecdote: Quentin Tarantino avait pensé à Sylvester Stallone pur le rôle de Butch Coolidge, finalement interprété par le génial Bruce Willis. Le film remporta l'oscar du meilleur scénario original (Tarantino et Avary) ainsi que la palme d'or au festival de Cannes en 1994.
Si vous n'avez pas encore vu ce film, précipitez vous dessus c'est l'un des chefs-d'oeuvres cinématographiques comme on en voit de moins en moins. Je peux vous certifier que chaque personne à qui je l'ai montré fut enchantée de l'avoir visionné.
Merci de m'avoir suivit et à bientôt amis cinéphiles (et autres bien sûr).